Je me sens à fleur de peau en ce moment. J’ai trop poussé en mars, et j’en paie les pots cassés.
2 craquages complets en 15 jours.
Je ressens une charge immense sur mes épaules.
J’ai l’impression que le quotidien me submerge, que ma vie de maman prend toute la place.
Et quand j’écris ça, mon mental s’emballe :
« Sarah, ton fils est gardé 4 jours par semaine, tu abuses – Alex est hyper proche d’Arsène, ce n’est pas le cas pour tous – la charge mentale, tu la choisis ma petite cocotte ». Coucou, culpabilité !
Qu’on ne s’y trompe pas, j’adore être maman et j’aime mon fils plus que tout.
(Tiens, tiens… c’est « drôle » d’avoir écrit ça… On sait jamais, si vous aviez eu un petit élan de jugement à mon égard à la lecture de mes mots… Coucou, honte !)
Mais je me manque terriblement, je crois.
J’ai passé 34 ans de ma vie à n’avoir à m’occuper que de moi et boum, du jour au lendemain, un petit être arrive et tout est chamboulé.
Ça fait 19 mois que je cherche l’équilibre (et que j’ai l’impression que les autres mamans l’ont trouvé bien plus vite que moi : coucou, comparaison !) mais que je bascule régulièrement vers la charge mentale, l’oubli de soi…
J’ai pourtant tellement envie que mon Arsène voit une maman détendue, épanouie et en harmonie…
J’ai l’impression que pour pouvoir faire vivre la mère, la pro, la chérie et la femme que je suis, il faudrait des semaines de 15 jours…
Il y a un peu plus d’une semaine maintenant, je suis montée sur scène mais surtout j’ai écouté les sœurs de The Quantum Year.
L’une d’elle a parlé de fugue et ça m’a interpellée.
J’ai en effet bien souvent envie de fuguer. Partir pour me retrouver et ne plus penser à rien d’autre qu’à moi.
Et bien sûr, la grande ambivalence de ma vie du moment : j’en crève d’envie ET ça me rendrait malheureuse de ne pas voir mon petit garçon pendant plus de 24h.
Il paraît qu’il faut être douce avec soi-même tout en se mettant des petits coups de pied aux fesses de temps en temps…
Alors je vais y aller progressivement sur la séparation avec bébé ET m’évader en commençant par des journées puis ajouter une nuit, puis une autre journée puis peut-être une autre nuit…
A mon / notre rythme.
Alors bientôt, je vais prendre mon vélo et je vais m’accorder une journée sur les pistes cyclables du Médoc.
Puis, je vais me faire une journée Thalasso avec mes deux meilleurs amis : mon livre et moi.
Et je veux continuer la liste.
Allez, ça va aller.
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