C’est fou comme la vie nous amène sur un plateau les occasions de décongeler des parties de nous. Vous savez, celles qui sont bien enfouies tout au fond de notre cave intérieure.

Ma vision de la femme, jusqu’à mes trente ans à peu près, elle n’était pas jolie jolie… Alors j’ai vécu du pas très joli joli dans mes expériences de femme.

Puis j’ai découvert que ma vision des choses n’était que vision. Que mes croyances n’étaient que croyances. Qu’elles n’étaient pas réalité.
Alors j’ai déconstruit, jour après jour, pour m’approcher d’une vérité qui me faisait davantage envie, davantage de bien.
Et c’est franchement pas facile quand on a toujours entendu les mêmes discours depuis l’enfance.

Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’une autre étape encore s’ouvre à moi. Depuis que je suis mère, je crois. Ou peut-être que ça n’a rien à voir. Je ne sais pas. Peu importe.

Mais j’ai envie d’aller visiter plus profondément encore la femme que je suis dans toutes ses subtilités : la fragile, la sensible, la douce, la puissante, la rebelle, la louve, la lionne, la femme sauvage, la femme sacrée.
De plonger dans cette cave intérieure pour aller chercher ces bouts de femme qui hurlent timidement pour s’en sortir.

Je ne sais pas ce qui va s’inviter à moi ces prochaines semaines, ces prochains mois, ces prochaines années… Ca me fait peur mais ça s’annonce grandiose.

A nous les femmes, à vous mes sœurs ❤️

(« Je publie ça sérieusement là? » Puisque c’est là, puisque ça serre à l’intérieur, go).